Une «descente» d’éléments armés des Forces spéciales à la Préfecture de police d’Abidjan et tout va en vrille.
Une «descente» d’éléments armés des Forces spéciales à la Préfecture de police d’Abidjan et tout va en vrille.
Les policiers en service jeudi à la Préfecture de police d’Abidjan ont réagi violemment à une «visite» qu’effectuait un détachement des Forces spéciales dans les lieux.
Officiellement, les visiteurs ont été dépêchés pour «certifier» l’identité d’un camarade interpellé au cours d’une rafle alors qu’il était en tenue civile.
Le communiqué conjoint de la police et des armées indique que «l’arrivée à la Préfecture de police de ce détachement a suscité un malentendu qui a entrainé des échauffourées».
A Abidjan, on se demande encore dans quelles circonstances un élément des Forces spéciale fut-il en civil a pu être interpellé lors d’une rafle. Tout comme les Abidjanais ne comprennent pas que pour une mission de «vérification» d’identité, une dizaine d’agents des Forces spéciales soient mobilisés, arme au poing.
Enfin, l’image de soldats des Forces spéciales, présentés comme le dernier rempart dans la défense de la République, alignés par des policiers comme de vulgaires malfrats remet en cause tous les acquis en matière de formation et de positionnement des différents corps de l’armée.
C.C.