Le visage d’une «ville morte» se dessine à grands traits à Abidjan, à 48 heures des cérémonies marquant les obsèques de l’artiste chanteur DJ Arafat.
Le visage d’une «ville morte» se dessine à grands traits à Abidjan, à 48 heures des cérémonies marquant les obsèques de l’artiste chanteur DJ Arafat.
Des banques ont décidé de fermer leurs agences vendredi et samedi dans la commune du Plateau, sur recommandation de l’Association des professionnels des banques et établissements financiers (APBEF-CI). La cité doit accueillir, vendredi soir dans l’enceinte du stade Houphouët-Boigny, la veillée d’hommage au roi du couper-décaler.
Le lendemain, une cérémonie religieuse est prévue à la cathédrale St Paul avant le départ du cortège pour le cimetière de Williamsville, dans la commune d’Adjamé, plus au nord.
Pour ces rendez-vous, le Plateau va sûrement refuser du monde. Ce qui annonce de gros désagréments en perspective. Le Yôrôbô est considéré comme une idole qui par ses chansons et ses concepts musicaux a influencé toute une génération. Ses funérailles ont pris une envergure nationale.
Un plan de circulation été établi par les autorités, incluant des restrictions du trafic sur le boulevard lagunaire qui longe le stade au Plateau.
A l’écoute de la situation, l’aéroport d’Abidjan recommande aux voyageurs de prévoir des marges d’avance d’horaire pour se rendre à l’enregistrement.
C.K.