La PSSR est l’instrument de répression mis en service officiellement la semaine dernière, à l’occasion d’une tournée du Président Ouattara dans la région du Hambol (Nord).
«Ensemble nous réussirons». C’est en ces termes que le commissaire Touré Kader a traduit mardi son engagement à réduire les accidents de la route en Cote d’Ivoire. Investi à la tête d’une unité dite Police spéciale de la sécurité routière (OSER), l’officier sait que la tache ne sera pas facile.
10 motos super puissantes et 10 véhicules 4X4 équipés de cameras embarquées pour commencer. Et une équipe de 50 hommes. Autant dire qu’il reste encore «beaucoup à faire», comme le dit le Directeur général de l’Office de sécurité routière (OSER), Baffah Koné.
La Côte d’Ivoire compte plus de 1500 morts chaque année sur les routes. Plus de la moitié des accidents surviennent dans la capitale économique qu’est Abidjan, minée par des automobilistes indisciplinés corsant davantage les conditions de circulation.
La PSSR est l’instrument de répression mis en service officiellement la semaine dernière, à l’occasion d’une tournée du Président Ouattara dans la région du Hambol (Nord).
Le ministre des transports, Amadou Koné, assure que l’Etat s’est doté de moyens pour sauver la vie des usagers à travers une stratégie nationale de sécurité qui a permis d’identifier les facteurs accidentogènes, les causes de mortalité dans les accidents et les axes les plus à risque. Désormais, le gouvernement mise sur la carte des systèmes de transport intelligents (ITS) pour apporter une réponse à la mortalité sur les routes
«D’ici la fin du mois, nous allons finaliser les discussions avec un opérateur chargé du déploiement de ce système. Dès février, le système va se déployer progressivement sur l’ensemble de l’étendue du territoire», a déclaré le ministre.
C.C.