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Sécurité alimentaire: La Côte d’Ivoire retourne à son potentiel intérieur

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Le pays ne produit à ce jour que 6 000 tonnes par an pour un besoin de consommation de 500 000 tonnes.

Les autorités ivoiriennes ont décidé de passer à l’acte dans la mise en place des infrastructures de bases destinées à assurer une autosuffisance en produits agricoles halieutiques.

 

Cette ambition repose dans divers projets dont le Programme stratégique de transformation de l’aquaculture en Côte d’Ivoire (PSTACI). Basé à Loka, une localité du département de Bouaké, et à Kouabi (Tiébissou) ce Programme s’inscrit dans le cadre de la promotion de l’aquaculture durable et vise à combler le déficit en produits halieutiques qui fait monter la facture des importations. Le pays ne produit que à ce jour que 6 000 tonnes par an pour un besoin de consommation de 500 000 tonnes.

 

A terme,  le PSTACI vise la production locale d’environ 500 000 tonnes de poisson à l’horizon 2030, tout en constituant une chaine de valeur comprenant la pêche et l’industrie halieutique. Le projet est porteur d’une richesse estimée à 825 milliards de FCFA.

 

L’autre projet est le pôle Agro-industriel Nord à Sinématiali. La première pierre a été posée mercredi 27 juillet par le premier ministre Patrick Achi.

 

« Sur le site que nous inaugurons, 300 PME vont voir le jour ainsi que 25.000 emplois directs, dont une majorité pour nos femmes et nos jeunes. A terme, le projet touchera plus de 400.000 personnes et 1,2 million d’Ivoiriens en profiteront de façon indirecte », a expliqué le Chef du gouvernement sur les réseaux sociaux.

 

Touchée de plein fouet, à l’instar d’autres pays africains, par la crise alimentaire mondiale, la Côte d’Ivoire doit se réinventer un destin de producteur des denrées de grandes consommation parfois délaissés au profit des clurutres de rente.

 

C.C.