Meilleure révélation de musique urbaine au PRIMUD en octobre 2020, trois mois après la sortie du single, pour la fille venue du quartier mal quotté de Sogephia, à Yopougon, c’est beaucoup. Les connaisseurs affirment que cette carrière naissante augure d’un grand succès.
Mula. Deux syllabes portées par une silhouette juvénile et très adulée sur la scène musicale en Côte d’Ivoire. Lancée dans un milieu à tous les péjoratifs, la jeune fille, à travers un titre évocateur : «Paradis» appelle à goûter à la plénitude des femmes qui veulent se donner de la valeur.
«Avec moi, c'est le paradis sur terre. (...) Si tu goûtes. tu vas rester», reprend-elle dans la chanson qui rafle plus de 5 millions de vues sur Youtube comme un effet de poison.
En vrai, Mula diffuse une voix fluide, un composé de Daphnée en mode taille fine et de Shan’l, l’exhibitionnisme en moins. La crête jaune et la tenue moulante tranchent avec les principes réservés de la musique religieuse où la jeune artiste dit avoir fait ses débuts.
«Je suis bien comme je suis. Je ne me braque pas, je fais un peu de tout en musique», clame-t-elle le sourire candide.
Meilleure révélation de musique urbaine au PRIMUD en octobre 2020, trois mois après la sortie du single, pour la fille venue du quartier mal quotté de Sogephia, à Yopougon, c’est beaucoup. Les connaisseurs affirment que cette carrière naissante augure d’un grand succès. Au plaisir de celle qui dit «aimer que les résultats surprennent»
C.C.