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Musique: Fadal Dey sort "Je suis Afrique"

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Fadal Dey aborde également d’autres thématiques comme la réconciliation nationale en Côte d’ivoire avec «Si j’étais eux» et la violence à l’égard des femmes avec «Ne la bat pas»,

L’artiste reggae Fadal Dey a livré en exclusivité mercredi à Abidjan les notes de son 5e album qui sera disponible, selon lui, en janvier prochain.

L’opus de 16 titres, baptisé «Je suis Afrique», est une interpellation sur le silence des Africains face aux spoliations (guerres, attaques terroristes) dont est victime le continent noir.

«Quand il y a des attaques terroriste, les réseaux sociaux sont envahis par des messages du genre je suis Charlie, Je suis Ouaga etc…Pourquoi ne dit-on pas je suis Afrique ?», s’est-il indigné face à des journalistes à une session de formation sur «le journalisme citoyen responsable».

Fadal Dey aborde également d’autres thématiques comme la réconciliation nationale en Côte d’ivoire avec «Si j’étais eux» et la violence à l’égard des femmes avec «Ne la bat pas»,

Pour toucher à l’actualité, il a souhaité qu’on reconnaisse des pas faits par le Président Ouattara en faveur de la réconciliation nationale.

«Je pense que M. Ouattara a posé un grand acte en préservant la vie de Laurent Gbagbo dans la crise postélectorale. N’oublions pas que nous étions dans un contexte de guerre», a-t-il souligné.

En même temps, il demande aux populations de se tenir à une certaine distance vis-à-vis du discours des politiciens sur la question de la réconciliation.

«Pour mois il n’y a pas de problème de réconciliation entre les populations. Les politiciens eux-mêmes ne sont pas ouverts à la réconciliation. Ils sont dans un jeu hypocrite», dit le chanteur.

Sans triomphalisme, le reggaemaker qui préside un collectif d’artistes pour le changement au BURIDA (CACB) s’est réjoui de la nouvelle dynamique qui prévaut au sein du Bureau ivoirien des droits d’auteur (BURIDA).

«La lutte valait la peine d’être menée», a-t-il martelé mercredi après avoir égrené les récentes dispositions du gouvernement qui a instruit deux audits pour le BURIDA, la suspension de l’ex-Directrice Irène Viera et le projet d’un salaire minimum garanti pour les artistes.

 C.C.