Alors que le Président Mahamadou Issoufou du Niger se dit «optimiste» quant à la recherche de solution à la crise, l’imam Mahmoud Dicko, un des leaders de la contestation, affirme que «rien n’a bougé, rien n’a été fait».
La médiation entamée jeudi par cinq Chefs d’Etat de la CEDEAO dans la crise politique au Mali n’a abouti à aucun accord, laissant croire à un nouvel échec.
Alors que le Président Mahamadou Issoufou du Niger se dit «optimiste» quant à la recherche de solution à la crise, l’imam Mahmoud Dicko, un des leaders de la contestation, affirme que «rien n’a bougé, rien n’a été fait».
Le M5-RFP continue de réclamer la démission du Président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) qu’il accable de manque de leadership et qui a abandonné le sort du pays en crise à «des personnes qui n’en ont ni la légitimité, ni les compétences requises, ni même le souci du devenir du Mali».
Pour la CEDEAO, par contre, le départ d’IBK est un point sur lequel il est impossible d’ouvrir le débat. «C’est la ligne rouge» à ne pas franchir, a jugé, le Président Issoufou.
La CEDEAO tiendra un Sommet extraordinaire sur la crise malienne lundi. Des « mesures fortes » sont annoncées.
Une première mission conduite par l’ex-Président nigérian Goodluck Johnathan s’était heurtée à l’intransigeance du mouvement M5.
C.C.