Le mouvement à l’initiative de la contestation sociale n’a pas trouvée suffisante la feuille de route de la délégation conduite par l’ancien Président du Nigeria Goodluck Jonathan
Une délégation de Chefs d’Etat africains est attendue jeudi pour relancer les négociations entre le pouvoir et l’opposition empêtrés dans une sérieuse crise politique. La médiation entamée par une mission de la CEDEAO a été plombée par le refus du M5-RFP de s’aligner sur les propositions finales.
Le mouvement à l’initiative de la contestation sociale n’a pas trouvée suffisante la feuille de route de la délégation conduite par l’ancien Président du Nigeria Goodluck Jonathan qui comprend la reconstruction de la Cour constitutionnelle et la formation d’un gouvernement d’union nationale constitué à 50% de la majorité présidentielle.
La principale exigence de l’Imam Mahmoud Dicko, à la tête du M5, reste la démission du Président de la République, Ibrahim Boubakar Kéïta ou IBK.
Les Présidents Alassane Ouattara de Côte d’Ivoire, Macky Sall du Sénégal, Mahamadou Issoufou du Niger et Nana Akufo Ado du Ghana vont bénéficier d’un contexte favorable. Car, le M5 a appelé à une «trêve» en raison de la fête de Tabaski toute proche.
Lundi, la France, les Etats-Unis et l’Union Européenne ont dépêché leurs ambassadeurs respectifs au Mali auprès de l’Imam Dicko, question de garder le pied sur le levier du dialogue et de la concertation pour une sortie de crise sans dégâts majeurs.
C.C.