L’armée s’est de nouveau invité dans le jeu politique, quelques heures après un remaniement du gouvernement opéré le premier ministre et qui a débarque le colonel Sadio Camara du poste de ministre de la défense.
Le Président de la transition malienne, Bah N’Daw, et le premier ministre Moctar Ouane ont passé une première nuit au camp militaire de Kati, non loin de Bamako, où ils ont été transférés de force lundi soir.
L’armée s’est de nouveau invité dans le jeu politique, quelques heures après un remaniement du gouvernement opéré le premier ministre et qui a débarque le colonel Sadio Camara du poste de ministre de la défense.
Ce mardi, le vice-Président de la transition, Assimi Goita, a tenté d’expliquer la situation affirmant que «suite à une crise de plusieurs mois au plan national prenant en compte des grèves et manifestations diverses des acteurs sociaux et politiques, le gouvernement dirigé par M. Moctar Ouane, s’est montré incapable de constituer un interlocuteur fiable, susceptible de mobiliser la confiance des partenaires sociaux ».
Le Président et le premier ministre ont été placés « hors de leurs prérogatives », a ajouté l’officier qui fait partie de la junte qui a mené le coup d’Etat contre le Président IBK, il y a moins d’un an..
La communauté internationale condamne vivement ce qu’elle qualifie de « tentative de coup de force » qui se déroule dans le pays. La Communauté des États ouest-africains (CEDEAO), dans un communiqué, demande la « libération immédiate » des autorités détenus, appelant les militaires à « retourner en casernes ». L’organisation a dépêché son médiateur, Goolduck Jonathan, attendu à Bamako dans l’après-midi de ce mercredi
Même son de cloche du côté de l'Union africaine et de la mission de l'ONU au Mali (Minusma) qui demandent à l’armée de se tenri hors du jeu politique.
C.C.