«J'aurais préféré mourir plutôt que d'assister à un tel accident», a confié le général Amirali Hajizadeh, commandant de la branche aérospatiale des Gardiens de la Révolution
Ce qui se passe en Iran ressemble à un scenario mal goupillé où la haine et la bêtise se côtoient. Les autorités ont finalement reconnu ce samedi que l’avion ukrainien qui s’est écrasé dans la nuit du mardi au mercredi a effectivement été touché par un missile de l’armée.
Le gouvernement avait pourtant rejeté ces faits au moment où ils n’étaient qu’au stade d’une hypothèse ventilée en premier par le Président américain, Donald Trump.
C’est «une tragédie, une erreur impardonnable», a regretté le Président Hassan Rohani.
176 personnes dont une soixantaine de Canadiens étaient à bord du B 737 d’Ukranian Airlines que des militaires ont pris pour un «missile de croisière». Une mauvaise appréciation aux retombées dramatiques enflées par la soif de vengeance des Iraniens après l’élimination du général Soleimani par des frappes américaines.
«J'aurais préféré mourir plutôt que d'assister à un tel accident», a confié le général Amirali Hajizadeh, commandant de la branche aérospatiale des Gardiens de la Révolution qui évalue l’ampleur des dégâts qui peuvent s’expliquer par une haine viscérale contre l’empire américain.
Le gouvernement fédéral américain n’avait pas encore réagi aux déclarations de Téhéran. Le Canada souhaite qu’une «enquête complète et approfondie soit menée». Président ukrainien, Volodymyr Zelensky, exige, en plus du paiement de compensations que les «coupables soient traduits en justice».
C.C.