«Ceci n’est ni une capitulation, ni une reculade», précise, le Chef de l'Etat
«J’ai pris la décision d’opérer un léger report du double scrutin législatif et référendaire initialement prévu dimanche», a annoncé vendredi soir le Président Alpha Condé qui précise que «ceci n’est ni une capitulation, ni une reculade».
La tension autour de cette révision de la Constitution était perceptible depuis plusieurs jours dans le pays. L’opposition et le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) étaient sur le pied de guerre pour empêcher la tenue du référendum qui ouvrirait à Alpha Condé les portes d’un troisième mandat.
Par ailleurs les rumeurs d’une «prise de position» de l’armée dans cette joute politique se faisaient de plus en plus précises.
Le Chef de l’Etat mentionne cependant «ne seront concernés (par le scrutin à venir) que les partis qui sont déjà en compétition».
Pour l’opposition, il n’ya pas de quoi se rejouir, car M. Condé n’affiche une intention d’un débat.
«Le discours d’Alpha Condé s’apparente plus à une déclaration de guerre à l’endroit de l’Opposition et du NDC qu’à une offre de paix et de dialogue. Non au coup d’état constitutionnel, non à la mascarade électorale ni le 1er mars, ni dans 15 jours », lance-t-il sur son compte Twitter.
C.K.