. La Côte d’Ivoire ne refuserait pas d’être une base de repli pour les400 éléments français de la Force Sabre qui, d’après les dernières informations, partiront du Burkina Faso dans un délai d’un mois.
Présent en France pour un séjour le Président de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, a été reçu à déjeuner par son homologue français Emmanuel Macro, ce mercredi à l’Elysée. Pour leur première rencontre officielle de l’année 2023, les deux personnalités ont abordé une palette de sujets incontournables dans le contexte actuel de la présence française en Afrique de l’Ouest.
« Nous avons échangé sur des sujets bilatéraux et régionaux d’intérêt commun. Je me réjouis du partenariat solide et confiant entre nos deux pays », comme le confirme le Président ivoirien qui évoque un « excellent déjeuner de travail ».
Cette rencontre intervient 48 heures après que les autorités de transition au Burkina Faso ont exigé le départ des forces françaises du territoire. Piqué au vif, le Président Macron a aussitôt demandé des explications sur cette autre illustration du sentiment anti-français qui se développe dans certains pays en Afrique d l’Ouest.
Le Président Ouattara pourrait servir de tête de pont pour faire baisser la tension. Abidjan à plus à perdre, au cas où le rideau sécuritaire s’effritait au Burkina Faso et au Mali, donnant plus de champ aux groupes terroristes. La Côte d’Ivoire ne refuserait pas d’être une base de repli pour les400 éléments français de la Force Sabre qui, d’après les dernières informations, partiront du Burkina Faso dans un délai d’un mois.
Mais Ouattara a-t-il tout le charisme qu’il faut ? Lui qui a mis environ 6 mois pour convaincre les autorités maliennes de libérer 46 soldats ivoiriens en détention à Bamako, parce que accusés de « complot contre l’Etat ».
C.C.