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Emmanuel Macron, donneur de leçon aux Présidents africains?

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Emmanuel Macron a finalement adressé un message officiel controversé à Alpha Condé , lundi, soit plus d’un mois après l’annonce de la réélection de ce dernier par Commission électorale. L’Elysée a pris le soin d’éviter dans le texte de cinq paragraphe le mot «félicitations»

Des salons de l’Elysée, le Chef de l’Etat français semble avoir une vue panoramique du jeu politique en Afrique de sorte à bien placer ses pions. Emmanuel Macron se fait empereur qui n’a pas peur de distribuer les bons et les mauvais points à ses homologues du pré-carré français en Afrique.   

Deux d’entre eux, Alassane Ouattara de Côte d’Ivoire et Alpha Condé de Guinée en ont pris pour l’étoffe de leurs costumes de Président à trois mandats. Quitte à friser la dépantalonnade de deux doyens de respectivement 78 ans et 82 ans devant le «fiston» de 43 ans.

Emmanuel Macron a finalement adressé un message officiel controversé à Alpha Condé , lundi, soit plus d’un mois après l’annonce de la réélection de ce dernier par Commission électorale. L’Elysée a pris le soin d’éviter dans le texte de cinq paragraphe le mot «félicitations» conformément à la promesse de Macron qui accuse son homologue d’avoir procédé à des ajustements de la Constitution pour se maintenir au pouvoir «C’est pour ça que je ne lui ai pas encore adressé de lettre de félicitations», avait-il expliqué dans une interview à JeuneAfrique, il y a deux semaines.

Dans cet entretien, le jeune Président a pris le plaisir de faire une critique des portraits de ses deux homologues peints sur le même fond d’un troisième mandat contesté par leurs populations respectives.  

«Je ne mets pas le cas de la Guinée et celui de la Côte d’Ivoire dans la même catégorie», clame-t-il.

Voila l’ancien énarque devenu psychanalyste, sondant le niveau de sincérité des Président africains, alors s’est jusque-là targué de défendre des rapports nouveaux entre la France te l’Afrique.

«Je peux vous dire, de manière sincère, qu’il ne voulait pas se représenter pour un troisième mandat…Je pense vraiment qu’Alassane Ouattara s’est présenté par devoir», affirme-t-il.

Derrière ces mors, il faut comprendre que le débat sur le nouveau mandat de Ouattara a quitté le terrain du constitutionnel. Il est désormais sur a table de la coopération franco-ivoirienne où deux même poids donnent souvent deux mesures différentes.

C.C.