A l’occasion de la présentation officielle du trophée de la CAN au Palais présidentiel, Idriss Diallo avait notamment suggéré la création d’une entreprise pour l’exploitation et entretien des stades
Après la CAN 2023 couronnée par le 3e sacre des Eléphants, l’heure est à la préservation des acquis en Côte d’Ivoire, pays hôte. Les autorités, le Président Ouattara en tête, réfléchissent à un plan de gestion et d’entretien des infrastructures hérités de la CAN. Le sujet n’est pas nouveau.
Au sortir du Conseil des ministres du mercredi 14 février, le porte-parole du gouvernement a indiqué que le Chef de l’Etat a insisté sur la pérennisation des infrastructures par leur maintien et leur utilisation optimale. Il a aussi demandé que soient examinées les propositions faites par le président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Idriss Diallo.
A l’occasion de la présentation officielle du trophée de la CAN au Palais présidentiel, Idriss Diallo avait notamment suggéré la création d’une entreprise pour l’exploitation et entretien des stades ainsi que la mise en place d’un Fonds spécial pour le développement du football des jeunes.
Ces propositions seront analysées par le gouvernement et les options qui s’en dégageront seront soumises à l’arbitrage du Président Ouattara. Il existe dans le pays l’Office national des sports (ONS), un établissement d’Etat en charge de la gestion des infrastructures qui n’a pas grand impact dans le milieu sportif ivoirien.
Il n’est pas exclu de faire intervenir un partenariat public-privé en vue d’une rentabilité des investissements faits pour la CAN 2023. L’Etat ivoirien a investi des centaines de milliards de FCFA pour la construction et la réhabilitation des 6 stades, des cités CAN et autres infrastructures connexes comme exigé par la CAF. Avant le coup d’envoi de la compétition, un atelier avait réunis plusieurs ministères techniques et des partenaires au développement sur la gestion de l’héritage de la CAN.
C.C.