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Côte d'Ivoire: Une nouvelle unité de répression de l'orpaillage clandestin

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En Côte d’Ivoire, les fouilles artisanales ont envahi les parcelles autrefois réservées à l’agriculture. Attirés par la fortune en vitesse, les jeunes dans les zones rurales se ruent vers les sites d’orpaillage clandestin, créant et entretenant des fléaux sociaux.

Vu la persistance de l’orpaillage clandestin, le gouvernement ivoirien sort les grands moyens pour stopper le phénomène. Un groupement spécial de répression a été créé par le Conseil national de sécurité, réuni jeudi. Il comprendra 500 hommes dont 400 éléments de la gendarmerie.  L’effectif sera complété par des agents des Eaux et forêt.

En Côte d’Ivoire, les fouilles artisanales ont envahi les parcelles autrefois réservées à l’agriculture. Attirés par la fortune en vitesse, les jeunes dans les zones rurales se ruent vers les sites d’orpaillage clandestin, créant et entretenant des fléaux sociaux. Le phénomène a en effet donc accru la déscolarisation des jeunes et le développement d’une forme de pratiques nocives comme la criminalité et la prostitution sur les différents sites. A cela s’ajoutent les réseaux de trafic d’enfants utilisés comme main d’œuvre dans la recherche de l’or.

Cette situation avait poussé le gouvernement à mettre sur pied en 2018, une Brigade de répression des infractions au code minier (BRICM). Celle-ci a procédé au démantèlement et à la destruction de plusieurs sites d’orpaillage illicite.

L’enjeu pour les autorités est aussi de préserver les ressources tirées de l’exploitation moderne pratiquée par les groupes miniers.  

La production d’or en Côte d’Ivoire est estimée à 32 tonnes en 2019. Trois grandes multinationales se partagent le marché: les canadiens Barrick Gold et Endeavour Mining et l’australien Perseus Mining.

C.C.