Les discussions portent sur la réforme de la Commission électorale, un des points majeurs de la discorde entre pouvoir et opposition. Mais le sujet n’est pas exclusif.
Des représentants de EDS, plateforme proche de Gbagbo ainsi que des organisations de la Société civile ont pris part à une rencontre avec le gouvernement, ce lundi à la Primature à Abidjan.
La séance de travail s’inscrit dans le cadre de la reprise du dialogue politique, comme demandé par le Président Ouattara, au nom de « la décrispation politique, afin de renforcer la stabilité et la paix dans le pays».
Plusieurs membres du gouvernement étaient également présents au tour du premier ministre Hamed Bakayoko. Parmi eux, le ministre de la sécurité, Général Vagondo Diomandé qui vient d’avoir à sa charge le portefeuille de l’intérieur, et Kouadio Konan Bertin dit KKB, fraichement nommé ministre de l’intérieur et dont les Ivoiriens attendent beaucoup de son contact avec les partis de l’opposition.
Ce lundi, il s’est montré particulièrement confiant, même s’il n’a pas tous les détails de sa feuille de route.
«Les choses évoluent. A voir l’opposition répondre à l’appel du gouvernement, alrs qu’il y a quelques semaines, elle ne reconnaissait pas le pouvoir, c’est dire qu’on avance. Vous sentez dans les visages la volonté d’aller à la paix », a-t-il confié aux journalistes aux sortir des travaux.
Les discussions ne devraient être aussi aisées que le laisse croire KKB. Elles portent sur la réforme de la Commission électorale, un des points majeurs de la discorde entre pouvoir et opposition. Mais le sujet n’est pas exclusif. L’opposition reste ferme sur l’exigence de la libération de certains de ses animateurs notamment, le président du FPI, Affi N’Guessan et le secrétaire exécutif du PDCI, Maurice Kakou Guikahué. Ce dernier a été évacué d’urgence en France, suite à la dégradation de son état de santé.
C.C.