Le FPI s’est engagé à avoir des candidats pour les sièges de l’Assemblée nationale et n’exclut pas une candidature de son mentor, Laurent Gbagbo, qui fut antérieurement député de Ouragahio.
C’est parti pour les législatives en Côte d’Ivoire, prévues le 06 mars prochain. Les états-majors des partis politiques sont déjà en branle. Le FPI tendance pro-Gbagbo qui avait boycotté toutes les élections depuis 2011 compte bien se faire entendre cette fois.
Le parti s’est engagé à avoir des candidats pour les sièges de l’Assemblée nationale et n’exclut pas une candidature de son mentor, Laurent Gbagbo, qui fut antérieurement député de Ouragahio.
«Nous prendrons toutes les dispositions pour que notre victoire ne nous soit pas volée», a averti le Secrétaire général Assoa Adou.
Affi N’Guessan, reconnu officiellement comme le président du parti, est toujours député à Bongouanou et devrait défendre son fauteuil cette année, si les clauses juridiques le permettent. L’homme vient en effet de bénéficier d’une mise en liberté provisoire après trois mois de détention pour «atteinte à la sûreté de l’Etat».
Du côte du RHDP, actuel parti majoritaire à l’Assemblée nationale et au Sénat, la vanne des velléités au statut de parlementaire est ouverte, à haut débit d’ailleurs.
Pour la région du Gbêkê, ce sont près de 60 intentions de candidatures qui ont été enregistrées par les différentes commissions chargées d’analyser les dossiers. Parmi les futurs candidats, le ministre des transports, Amadou Koné, par ailleurs coordonateur régional du RHDP.
Le PDCI, ex-membre du RHDP, aura quant à lui l’occasion de voir ce qu’il pèse véritablement. Sans candidat à la présidentielle de 2015, le parti s’était engouffré dans des arrangements pour obtenir une part confortable de sièges à l’hémicycle. Il ne s’attend pas à une telle faveur en 2021 et les militants vont devoir affronter le RHDP qui’ls ont contribué à rendre fort dans plusieurs localités.
Les candidatures pour le scrutin sont reçues du 04 au 20 janvier, annonce la Commission électorale (CEI) qui devrait connaitre pour la circonstance une recomposition de son Bureau central.
C.C.