Les services des impôts en Côte d’Ivoire ont réalisé un excédent de plus de 83 milliards de FCFA par rapports aux objectifs visés pour le 3e trimestre de l’année 2021.C’est la note saillante livrée ce jeudi à l’ouverture du séminaire bilan par le Directeur général des impôts, Ouattara Sié Abou. C’était au Golf Hôtel à Abidjan.
Les services des impôts en Côte d’Ivoire ont réalisé un excédent de plus de 83 milliards de FCFA par rapports aux objectifs visés pour le 3e trimestre de l’année 2021.C’est la note saillante livrée ce jeudi à l’ouverture du séminaire bilan par le Directeur général des impôts, Ouattara Sié Abou. C’était au Golf Hôtel à Abidjan.
Alors que l’administration fiscale tablait sur un montant de 660,2 milliards de FCFA, les recettes sont montées à 743,6 milliards de FCFA sur la période indiquée, soit un écart positif de 83,4 milliards équivalant à un taux de recouvrement de plus de 112%.
« Nous sommes sur la bonne voie. Mais ce n’est ni le lieu, ni le moment de se reposer sur ses lauriers et de tomber dans l’autosatisfaction », a fait remarquer M. Ouattara Abou.
Pour le 4e trimestre, la DGI vise 606,6 milliards de FCFA, un chiffre « largement à notre portée au vu de ce que nous avons réalisés durant les 9 premiers mois de l’année », a assuré le Directeur général. Il faisait allusion aux avantages qu’offrent la modernisation des services basée sur une généralisation du numérique.
Pour ce faire, les services des impôts devront se débarrasser de certaines insuffisances qui plombent les perspectives de performances. Entre autres, « le manque de maitrise véritable du fichier qui offre pourtant des niches à fort potentiel fiscal ».
Au nom du ministre du Budget, le Directeur de cabinet, Adama Sall a adressé ses encouragements aux agents des impôts. Il les a exhortés à relever le taux de pression fiscale. En perspective, M. Sall a suggéré de trouver des moyens pour taxer d’une part les acteurs du transport, dominés par l’informel, et d’autre part les professionnels du sexe.
C.C.