«Je voudrais que, le FPI, que tous ceux qui s’agitent comprennent que ce n’est pas le moment donc de vouloir organiser, des cérémonies d’accueil sinon, ils auront en face des gens qui organiseront des cérémonies de deuil. Puisqu’il y a eu des deuils», a prévenu Adama Bictogo.
Le RHDP, parti au pouvoir, ne veut pas d’un accueil triomphal pour Laurent Gbagbo comme l’envisagent ses partisans. Pour Adama Bictogo, Directeur exécutif du parti, le projet des pro-Gbagbo pourrait mettre à mal la cohésion nationale, vu que les plaies de la crise postélectorales de 2010-2011 ne sont pas encore cicatrisées.
«Je voudrais que, le FPI, que tous ceux qui s’agitent comprennent que ce n’est pas le moment donc de vouloir organiser, des cérémonies d’accueil sinon, ils auront en face des gens qui organiseront des cérémonies de deuil. Puisqu’il y a eu des deuils», a-t-il prévenu jeudi.
Le RHDP estime que le retour de Gbagbo devrait se faire en toute sobriété dans le respect de la douleur des familles qui ont perdu quelqu’un dans la crise qui a fait environ 3 000 morts.
« On a un devoir de mémoire vis-à-vis de ces victimes, vis-à-vis de ces familles qui discrètement dans le silence souffrent meurtries parce qu’elles ont perdu des êtres chers », a renchéri M. Bictogo.
Du côté du FPI, les organisateurs de l’accueil de Laurent Gbagbo affirment que rien n’est bouclé et que les discussions avec le gouvernement sur le sujet continuent, alors qu’aucune n’est connue pour l’arrivée effective de leur champion à Abidjan.
C.C.