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Côte d'Ivoire: Le ministre Sangafowa veut réduire le délai de délivrance des permis de recherche minière

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M. Sangafowa intervenait comme parrain et président de la cérémonie d’ouverture du 2e Symposium mine de Côte d’Ivoire, organisé par le Groupement professionnel des miniers (GPMCI).

La Côte d’Ivoire connait une embellie dans le secteur des mines et de l’industrie extractive. Mais pour consolider les acquis, ils faut améliorer le cadre réglementaire. Le ministre en charge des mines, Mamadou Sangafowa, compte revoir les délais d’obtention des permis de recherche.

Il faut « accélérer la délivrance des permis de recherche et d’exploitation. La Côte d’Ivoire est l’un des rares pays où le permis de recherche se décide par décret. Dans la plupart des pays, cela se fait par arrêté », a argumenté le ministre ce jeudi.

M. Sangafowa intervenait comme parrain et président de la cérémonie d’ouverture du 2e  Symposium mine de Côte d’Ivoire, organisé par le Groupement professionnel des miniers (GPMCI).

Au défi d’une meilleure fluidité dans les démarches visant à obtenir un droit d’explorer le sous-sol ivoirien s’ajoute la nécessité de combler l’absence d’une cartographie actualisée pouvant permettre une meilleure connaissance de notre potentiel minier et faciliter sa promotion.

Le ministre a aussi mis l’accent sur la lutte contre l’orpaillage illégal et tous les trafics qui lui sont directement ou indirectement liés « en associant à la répression une solution socio-économique ».

Le Symposium a pour thème: « Quelle politique de contenu local pour un secteur minier durable et performant ». Une reformulation qui remet au centre des activités des exploitants des ressources minières la recherche d’un bénéfice partagé avec les populations locales et régionales, ainsi que le développement d’une transformation locale des ressources brutes.   

Ces dix dernières années, la Côte a entrepris un ensemble de réformes dans le secteur minier qui portent des fruits, selon le ministre Sangafowa qui a livré des chiffres sur le cas spécifique de l’or. Ainsi, la production brute est passée de 13 tonnes en 2012 à 48 tonnes en 2022 et devrait franchir la barre des 50 tonnes en 2023. Les investissements au profit des communautés sont montés de 2,6 milliards de FCFA en 2017 à 5,6 milliards en 2022. Quant aux recettes fiscales qui étaient de 56 milliards de FCFA en 2017, elles ont atteint 250 milliards en 2022.

C.C.