11 branches d’activité ont été identifiées pour la classification des professionnels. Ce sont les anciennes activités et les nouvelles spécialisations nées de l’évolution des technologies appliquées à l’agriculture
L’Etat ivoirien fait un pas dans la formalisation de la profession d’agriculteur. Les acteurs du secteur primaire de l’activité économique seront désormais immatriculés, conformément à la Loi d’orientation agricole (LOACI) adoptée récemment. Le décret qui instaure cette innovation a été annoncé ce mercredi au terme du Conseil des ministres.
Le texte, présenté par le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, stipule que « l’exercice de l’une des professions de l’agriculture est assujettie à l’immatriculation du demandeur dans le registre tenu dans les chambres d’agriculture »
11 branches d’activité ont été identifiées pour la classification des professionnels. Ce sont les anciennes activités et les nouvelles spécialisations nées de l’évolution des technologies appliquées à l’agriculture. Entre autres ; l’agro-industrie, l’agro-pharmacie, l’agro-business, la biotechnologie…
Les agriculteurs professionnels disposeront donc d’une carte professionnelle, comme c’est le cas dans plusieurs autres corporations, leur donnant droit à diverses offres de services prévues par l’Etat et des conditions d’exercice de leurs activités plus sûres .
En Côte d’Ivoire plus de la moitié de la population vit directement ou indirectement des retombées de l’agriculture dont le binôme café-cacao a supporté pendant plusieurs décennies l’économie nationale avec 40 des recettes d’exportation et plus de 15 % du PIB.
Le défi aujourd’hui est de réaliser une autosuffisance alimentaire alors que les conditions climatiques se montrent de plus en plus austères et que la main d’œuvre se raréfie.
C.C.