La présidente du CNDH sollicite l’appui des honorables pour des actions de terrain en vue de stopper un ensemble de phénomène qui mettent à mal la cohésion sociale et la sécurité des populations
La présidente du Conseil national des droits de l’homme (CNDH) Namizata Sangaré, était mercredi devant le Senat à Yamoussoukro, dans le cadre d’une séance d’information parlementaire.
Mme Sangaré sollicite l’appui des honorables pour des actions de terrain en vue de stopper un ensemble de phénomène qui mettent à mal la cohésion sociale et la sécurité des populations. Au nombre de ces fléaux, l’enrôlement de jeunes par des réseaux jihadistes dans la région du Boukani (Nord-est). Cette inquiétude est tirée d’un rapport de Timbuktu Institute.
A charge de ce constat, une série d’attaques terroristes ont été enregistrées dans le Nord de la Côte d’Ivoire faisant des morts dans les rangs de l’armée. La dernière remonte au samedi 12 juin. Un véhicule des forces de défenses a sauté sur une mine sur l'axe Tèhini- Togolokaye, localité frontalière du Burkina Faso. Trois militaires y ont perdu la vie.
Le Sénat, les autorités administratives et coutumières, ainsi que les religieux et sont sollicités pour lutter contre les fléaux par la sensibilisation.
« L’appui du Sénat pour la mise en œuvre de ces recommandations nous sera précieux en matière de plaidoirie et de sensibilisation », a déclaré la présidente du CNDH.
C.C.