La présidente du mouvement Alternative citoyenne ivoirienne (ACI) est accusée d’ «incitation à la révolte et d’appel à l’insurrection».
L’activiste et militante des droits de l’homme Pulchérie Gbalet comparait ce mercredi au tribunal d’Abidjan Plateau. La dame avait été arrêtée en décembre 2020, après avoir appelé à des manifestations contre un troisième mandat du Président Ouattara.
La présidente du mouvement Alternative citoyenne ivoirienne (ACI) est accusée d’ «incitation à la révolte et d’appel à l’insurrection».
Récemment, Amnesty International a publié un rapport faisant cas de plus de 300 personnes détenues dans des conditions déplorables et sans jugement, dans le cadre de la crise électorale. L’ONG internationale dénonçait « un recours abusif à la détention préventive » par les autorités judiciaires.
Dans la perspective de la reprise du dialogue entre le pouvoir et l’opposition, le président du PDCI, Henri Konan Bédié, a déclaré que la libération des prisonniers politiques est un préalable non négociable.
C.C.