Alassane Ouattara a reconnu de façon voilée qu’il a encore des difficultés à obtenir la réconciliation et la consolidation de l’unité nationale et «la paix et la cohésion sociale ne sont jamais acquises de manière définitive».
Kouadio Konan Bertin, ou «KKB», candidat malheureux à la présidentielle du 31 octobre, vient d’être nommé ce mardi ministre de la réconciliation nationale. Ce portefeuille annoncé à grande pompe la veille par le Président Ouattara, lors de son investiture, est présenté comme un des instruments qui va servir à la cohésion nationale.
Alassane Ouattara a reconnu de façon voilée qu’il a encore des difficultés à obtenir la réconciliation et la consolidation de l’unité nationale et que «la paix et la cohésion sociale ne sont jamais acquises de manière définitive».
Interpellé par les ONG internationales qui dénoncent la détention de leaders politiques tels que l’ancien premier ministre et président du FPI, Affi N’Guessan, et des députés proches de Guillaume Soro. Les cas l’activiste des droits de l’homme Pulchérie Gbalet, également en détention, constitue une autre mauvaise note du régime ;
Le ministre de la réconciliation est quant à lui un condensé de controverse. Exclu du PDCI pour indiscipline il est considéré par l’opposition comme l’agent qui a légitimé le «braquage électoral» organisé par Alassane Ouattara.Il a récolté moins de 2% des voix lors de la présidentielle où il s’affichait comme un acteur de paix.
Sûrement que le Chef de l’Etat a voulu le récompenser pour son choix patriotique. Reste à savoir qui pourraient être les interlocuteurs d’un ministre en conflit zvec sa famille politique et sans aucun poids représentatif dans la communauté. Autant dire que la tâche s’annonce ardue.
C.C.