Les interrogations restent réelles face à cette hécatombe où s’entrechoquent des hypothèses de suicide, d’accident et même de meurtre. Le diable aurait-il pris pour cibles des jeunes brillants, cerveaux d’une nation ?
Dans l’intervalle d’une semaine, l’Université d’Abidjan Cocody qui porte le nom d’Houphouët-Boigny, a été secouée par deux décès d’étudiants dans des circonstances assez douteuses.
L'étudiant Diabagaté Ibrahim, en Master 1 de Physique Chimie a été retrouvé pendu samedi matin au bâtiment U. Des indiscrétions font été d’une lettre qu’aurait laissée le défunt jurant être innocent d’un délit de vol dont ont l’accuse. A qui était adressée cette lettre ?
Quelques jours plus tôt, soit mardi 10 janvier, Gnobrongi Gnaly Ange Jaurès, étudiant en Licence 1 de Mathématiques-Informatique avait perdu la vie suite à une noyade dans la piscine de l’Université, la plus ancienne et la plus grande de Côte d’Ivoire, qui par le passé a connu des vagues de violence.
Les interrogations restent réelles face à cette hécatombe où s’entrechoquent des hypothèses de suicide, d’accident et même de meurtre. Le diable aurait-il pris pour cibles des jeunes brillants, cerveaux d’une nation ?
Un Docteur en Criminologie a ouvertement exprimé ses interrogations face au cas de pendaison qui laisse planer des doutes. Il ne comprend pas que le pendu ait choisi le balcon d’un bâtiment sur la façade extérieur. En plus, le corps n’était vêtu que d’une culotte. Un soin de trop pour quelqu’un qui veut se donner la mort.
La police a ouvert des enquêtes pour les deux cas, alors que la FESCI, principal mouvement estudiantin a élevé la voix pour dénoncer des protester contre toute allusion à sosn implication dans les faits.
C.C.