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Côte d'Ivoire: Des exilés pro-Gbagbo candidats aux législatives?

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Les candidatures réceptionnées par la Commission électorale (CEI) ont été transmises au Conseil constitutionnel qui validera ou par l’éligibilité des candidats. Les exilés seront-ils autorisés à competir? Les chances sont très minces.

Le FPI, du moins la tendance pro-Gbagbo, est à fonds dans les tractations pour décrocher des sièges à l’Assemblée national lors des prochaines élections législatives et signer ainsi un retour dans l’arène des institutions politiques, quitte à défier la justice ivoirienne. C’est le cas pour des cadres qui, depuis l’exil, sollicitent le suffrage des électeurs. Cela devrait sans doute accélérer les démarches pour rentrer au pays.

De sources proches des plateformes de l’opposition, Justin Koné Katinan, encore en exil au Ghana, a été désigné comme le candidat de l’alliance FPI/EDS dans la commune de Port-Bouët.

Il faut rappeler que l’ancien ministre du budget et actuel porte-parole de Laurent Gbagbo fait l’objet d’un mandat d’arrêt international lancé depuis 2011. La justice ivoirienne l’accuse de «crimes économiques». Charge alourdie par en 2018 par une accusation de tentative de déstabilisation sur la période de 2012 à 2017.

Damana Adia Pickass, lui également, devra porter les couleurs du FPI dans la circonscription électorale de Marcory. L’ancien vice-président des jeunes du FPI, poursuivi pour son rôle joué durant la crise postélectorale de 2010-2011, n’a pas été vu à Abidjan depuis avril 2011. Il avait été interpellé par la police à Accra au Ghana puis libéré 24 heures plus tard.

Les candidatures réceptionnées par la Commission électorale (CEI) ont été transmises au Conseil constitutionnel qui validera ou par l’éligibilité des candidats. Les exilés seront-ils autorisés à competir? Les chances sont très minces.  

Le principal impératif pour ces futurs députés est de revenir au pays. Des sources indiquent que cela e fera à la mi-février. Plusieurs autres cadres de l’ancien régime dont Dr Issa Malick Coulibaly, ex-directeur de campagne de l'ancien chef de l'Etat, feront partie du contingent.

«C’est le FPI qui nous demande de rentrer au pays. Mais, suite à la demande du parti, chacun est libre de choisir sa date de départ ou de rester», selon une source citée sur la page Facebook du PDCI.

C.C.