« Nous avons recommandé aux autorités politiques qu’il était important que les frontières soient ouvertes. Bien-sûr, dans le strict respect des conditions de sécurité et des conditions sanitaires pour effectivement préserver les deux populations », explique un des experts burkinabé
Le 9e Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire amorce sa dernière journée ce mardi 27 juillet, avec le Conseil conjoint de gouvernements. Les deux gouvernements traitent des sujets d’intérêt commun comme la sécurité et le commerce.
Les participants ont ajouté aux débats la question des frontières terrestres fermées depuis plus d’un an à cause de la covid-19.
« Nous avons recommandé aux autorités politiques qu’il était important que les frontières soient ouvertes. Bien-sûr, dans le strict respect des conditions de sécurité et des conditions sanitaires pour effectivement préserver les deux populations », explique un des experts burkinabé ayant participé aux travaux en Commission.
Du côté ivoirien, les experts ont soulevé le dossier relatif à l’approvisionnement en bétail en provenance du Burkina.
La Côte d’Ivoire et le Burkina Faso entretiennent une forte coopération au plan commercial mis à mal par la restriction de la mobilité entre les deux Etats. Le TAC a été institué pour évacuer les différents écueils sur ce terain. La conférence au sommet des chefs d’Etat, prévue mercredi, a finalement été reportée.
C.C.