Du coup, Abidjan rejette l’idée d’une attaque terroriste, comme l’évoquent des articles de presse publiés récemment.
Le gouvernement ivoirien a donné les premières explications au crash d’un aéronef de l’armée qui a fait 5 morts dans la nuit du jeudi 9 au vendredi 10 septembre à la frontière nord de la Côte d’Ivoire.
« Les premières conclusions de l’enquête indiquent que l'accident serait intervenu suite à conditions météorologiques défavorables », a déclaré cemercredi le porte parole du gouvernement, Amadou Coulibaly ajoutant que le Mi-24 a pu être « frappé par la foudre ».
L’analyse des boites noires permettra d’être mieux situer l’opinion publique. Du coup, Abidjan rejette l’idée d’une attaque terroriste, comme l’évoquent des articles de presse publiés récemment. Des sources soulignent que le MI-24 volait, en pleine nuit à basse altitude dans la zone frontalière avec le Burkina Faso, pour contrer des mouvements de combattants jihadistes. Peu convaincu de l’hypothèse d’un acte terroriste, le porte-parole du gouvernement n’a pas précisé quel type de mission effectuait l’avion avant le crash
Les dépouilles des victimes ont été retrouvées: 3 instructeurs étrangers et 2 militaires ivoiriens. Un hommage militaire leur sera rendu vendredi à Abidjan.
C.C.