La version d’Abidjan ne nie pas l’existence d’une compagnie internationale offshore créée par M. Achi. Toutefois, l’affaire date d’un passé lointain notamment entre 1998 et 2006, période pendant laquelle le Chef du gouvernement exerçait à son propre compte.
Les services du premier ministre ivoirien, Patrick Achi, ont réagi au rapport dit Pandora Papers dans lequel le locataire de la Primature est cité parmi une cinquantaine de personnalité africaine disposant de comptes dans les paradis fiscaux. L'homme était encore à Abu Dhabi (Emirats Arabes Unis) quand les écrits ont fusé.
La version d’Abidjan ne nie pas l’existence d’une compagnie internationale offshore créée par M. Achi. Toutefois, l’affaire date d’un passé lointain notamment entre 1998 et 2006, période pendant laquelle le Chef du gouvernement exerçait à son propre compte.
Ladite société « a été immatriculée en 1998 à l’étranger avec toutes les formalités légales… et n’a jamais servi de support à la moindre évasion fiscale, à la moindre transaction illicite, au moindre détournement de fonds publics, à la moindre activité illégale », souligne le démenti.
Le consortium de journalistes internationaux ICIJ a évoqué dans ce rapport trois autres personnalités politiques ivoiriennes sans préciser de nom. Un détail qui faisait peser des soupçons d’une démarche aux contours sinueux et tendancieux.
C.C.