compteur de visite html
logo

CAF: Y-a-t-il cabale contre le candidat Jacques Anouma?

image

Visiblement, Jacques Anouma a refusé cet arrangement, préférant en découdre le 12 mars, date choisie pour l’élection à Rabat, au Maroc. Dans ce choix, il pourrait se mettre à dos la FIFA qui a, semble-t-il, choisi son candidat.

La bataille pour la présidence de la Confédération africaine de football (CAF) s’annonce chaude. Toutes les armes sont utilisées pour affaiblir les candidats sur fonds de ficelles tirées par la FIFA. Un des prétendants à la succession d’Ahmad Ahmad semble particulièrement visé: Jacques Anouma.

L’Ivoirien a été sommé par le Comité de gouvernance de la FIFA de s’expliquer sur les soupçons de financement de sa campagne par l’Etat ivoirien. Le montant indiqué est de 15,3 millions d’euros (10 milliards de FCFA) pour le financement de la campagne. M. Anouma aussitôt démenti cette information.

«Il est à noter que le candidat ne reçoit pas de financement des autorités ivoiriennes, ces dernières s’étant engagées, à travers le communiqué sanctionnant le conseil des ministres du 20 janvier 2021, à mener des actions diplomatiques et relationnelles pour la promotion de la candidature», lit-on dans le communiqué produit mardi par son staff.

Quelques moments auparavant, l’équipe de campagne de l’ancien président de la Fédération ivoirienne de football (FIF) avait dû couper court à une rumeur qui faisait état d’un accord qui accorderait à Jacques Anouma un poste de conseiller du futur président de la CAF.

Cette opération médiatiquement menée visait à faire accepter dans les esprits l’élection (de façon consensuelle et avec l’onction de la FIFA) du Sud Africain Patrice Motsepe à la tête de la CAF. Les deux autres candidats le Mauritanien Ahmed Yahya et le Sénégalais Augustin Senghor seraient eux projetés aux postes de vice-présidents.

Visiblement, Jacques Anouma a refusé cet arrangement, préférant en découdre le 12 mars, date choisie pour l’élection à Rabat, au Maroc. Dans ce choix, il pourrait se mettre à dos la FIFA qui a, semble-t-il, choisi son candidat.

Vendredi, le président de la FIFA, Gianni Infantino, était attendu à Abidjan pour une visite. Le rendez-vous finalement été reporté «à la dernière minute».

Interpellé sur cette intrusion de la FIFA, le président de la Commission de gouvernance de la CAF, Miche Brizoua Bi, dément toute «ingérence» mais évoque plutôt un «partenariat responsable».

«Dans notre fonctionnement, nous n’avons pas le sentiment qu’il y a une institution extérieure qui s’ingère dans notre façon de travailler (…). Nous ne sentons pas une ingérence dans notre travail», affirme-t-il.

C.C.