Yury Sushkin, le mercenaire biélorusse, Ange Gnanduillet et Patrice Ouei, les deux officiers ivoiriens, ont été jugés en absence.
La cour d’assises de Paris a condamné ce jeudi les trois pilotes accusés dans l’affaire du bombardement de la base française de Bouaké (Côte d’Ivoire) à la prison à perpétuité.
Yury Sushkin, le mercenaire biélorusse, Ange Gnanduillet et Patrice Ouei, les deux officiers ivoiriens, ont été jugés en absence. Depuis les faits, en novembre 2004, ils ont disparu dans la nature, dans des conditions qui font peser une lourde complicité de la France.
Pendant trois semaines au procès, plusieurs personnalités civiles et militaires dont Alliot-Marie, ex-ministre de la justice, se sont succédé à la barre pour éclairer les circonstances de ce raid qui a coûté la vie à 8 soldats français en pleine crise militaro politique en Côte d’Ivoire.
Mais un voile couvre toujours sur la personne qui a donné l’ordre aux Sukhoï de bombarder le camp français.
C.C.