L’autoroute s’étire sur une longueur totale de 23 km et constitue une section du corridor international devant relier la capitale économique ivoirienne à Laos (Nigeria). Le trafic attendu sur cette autoroute est de 16 mille véhicules au moins par jour
La publication des tarifs du péage sur l’autoroute Abidjan-Grand Bassam en début de semaine a ouvert une nouvelle arène de débats parfois virulents sur les réelles intentions de l’Etat ivoirien à contenir la cherté de la vie.
Les montants imposés pour chaque passage partent de 1000 FCFA pour les engins légers à 5000 FCFA pour les poids lourds à trois essieux. Le péage sera géré par le Fonds d’entretien routier (FER).
L’autoroute s’étire sur une longueur totale de 23 km et constitue une section du corridor international devant relier la capitale économique ivoirienne à Laos (Nigeria). Le trafic attendu sur cette autoroute est de 16 mille véhicules au moins par jour, selon une source proche du dossier.
Le ministre de l’équipement et de l’entretien routier a expliqué ce vendredi qu’afin d’avoir des routes de qualité dans le pays, il faut que les usagers s’acquittent d’une contribution pour l’entretien des infrastructures.
Il a jouté que les tarifs ont été étudiés par le Chef de l’Etat qui a décidé que les Abidjanais paient les tarifs les plus bas possibles. Mais beaucoup d’automobilistes ne sont pas encore convaincus des bonnes intentions du gouvernement. Habitués à la gratuité depuis toujours, ils perçoivent le péage comme un moyen pour l’Etat de s’enrichir sur leur dos.
La Côte d’Ivoire a réalisé de ros investissements dans les infrastructures routières ces dix dernières années. Lelinéaire de routes bitumées est passé de 6 500km en 2011 à 7 500km de nos jours sans, compter un peu plus de 2000 km de routes en construction.
C.C.