Le ministre de l’équipement et de l’entretien routier, Amédé Kouakou, a procédé lundi 26 février à Abidjan à l’ouverture solennelle d’un séminaire organisé par Le Comité national Côte d’Ivoire de l’Association mondiale des routes (CNCI-Route).
Le ministre de l’équipement et de l’entretien routier, Amédé Kouakou, a procédé lundi 26 février à Abidjan à l’ouverture solennelle d’un séminaire organisé par Le Comité national Côte d’Ivoire de l’Association mondiale des routes (CNCI-Route). Il a indiqué que des pratiques autrefois admises ne devraient pas être un acquis dans la conception et le choix des matériaux bitumineux en Afrique.
« Beaucoup de fabricants (de bitume) proposent des produits additifs qui permettent d’améliorer la qualité du goudron. Au cours de ce séminaire, nous aurons un retour d’expérience de pays ayant utilisé ces additifs de sorte à pouvoir édicter des règles qui sont applicables aux pays tropicaux exposés à de fortes pluies et des températures élevées », a-t-il expliqué.
Le thème dudit séminaire est: « Performance des revêtements routiers en liant hydrocarboné dans le contexte de l’Afrique tropicale ». Les réflexions s’achèvent ce mardi.
« Si nous avons de bonnes réponses, ça va éviter de que certains appellent goudron biodégradable », a ajouté le ministre en faisant allusion aux critiques des usagers suite à la dégradation précoce de chaussées nouvellement réalisées dans le pays.
Les travaux réunissent environ 200 experts venus d’Afrique et d’Europe, selon le comité d’organisation présidé par Germain Kouakou, par ailleurs Directeur général des infrastructures routières.
Le président du CNCI-Route, Dr Paulin Kouassi a noté que la situation en Côte d'Ivoire va en s’améliorant, car les entreprises ont la responsabilité de la qualité des routes. « Le plus grand défi est au niveau des normes techniques ? Car beaucoup de Directeurs techniques dans les entreprises se basent sur des référentiels internationaux. Des normes conçues par des Européens qui travaillent dans de basses températures ».
L’autre obstacle à la longue vie des routes est la densité de plus en plus affirmée du trafic imprimée par des poids lourds.
C.C.