Fidèle à son principe de recherche du consensus, l’ex-premier ministre a rappelé les efforts « vains » accomplis pour renouer avec Gbagbo.
Il vogue verse ses ambitions politiques, sans regret, ou presque. Pascal Affi N’Guessan a tenu un Congrès extraordinaire du FPI, samedi à Abidjan. Les premières assises du genre, depuis le retour au pays du fondateur et premier président du parti, Laurent Gbagbo.
Fidèle à son principe de recherche du consensus, l’ex-premier ministre a rappelé les efforts « vains » accomplis pour renouer avec Gbagbo.
« La rupture nous a été imposée. Nous en avons finalement pris acte. En définitive, je le dis avec sincérité et sans tristesse, cette rupture est une libération, un soulagement, une salutaire clarification ; j’ajouterais même une double victoire : victoire idéologique ; victoire de l’intelligence stratégique », a-t-il expliqué.
Sorti d’une crise qui a failli faire imploser le parti, le FPI est désormais au tournant de son histoire pour consolider les acquis et reconstruire la cohésion interne. Pour Affi, « c’est le triomphe de la démocratie sur l’autocratie ».
« C’est la victoire du FPI. Nous avons gagné! Le FPI vivra ; toujours plus fort ; toujours plus haut », clame celui dont les partisans de Gbagbo disent qu’il a hérité de « l’enveloppe » du parti.
Le Congrès du PI a été marqué de la présence d’Adama Bictogo, Directeur exécutif du RHDP, parti au pouvoir, qui avait été aperçu également au Congrès constitutif du Parti des peuples africains (PPA-CI) de Laurent Gbagbo.
C.C.